En AFRIQUE il existe un grande variété de sièges traditionnels utilisés soit par les rois soit destinés à une utilisation plus commune.
En AFRIQUE il existe un grande variété de sièges traditionnels utilisés soit par les rois soit destinés à une utilisation plus commune. |
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Les tabourets traditionnels et les chaises de roi. En Afrique, les sièges comptent parmi les oeuvres d'art les plus répandues. Qu'ils soient destinés à un usage courant, exceptionnel ou officiel, les sièges, par l'incroyable diversité de leur forme, attestent l'existence d'une pluralité de styles et d'esthétiques. La façon de s'asseoir révèle des rapports de pouvoir et de domination de même qu'un système culturel fondé sur une stratification très hiérarchisée de la société. S'asseoir est un privilège. Les chaises de roi ashanti. La chaise traditionnelle Akhan que l'on retrouve aussi bien en Côte d'Ivoire qu'au Ghana voisin et parfois même jusqu'au Bénin se décline en une infinité de modèles. Cliquez sur les photos si vous souhaitez les agrandir
Selon la légende, c'est au XVIIIème siècle que le premier roi ashanti, Oseï Tutu, a reçu du ciel le Tabouret d'Or. Elevé au rang de symbole de la monarchie ashanti, il incarne, jusqu'à nos jours, l'âme collective de ce peuple. Personne ne peut s'y asseoir, pas même le roi. Lors des très rares présentations publiques du Tabouret d'Or, le souverain doit, en effet, s'asseoir en arrière de lui, sur son propre siège. Traditionnellement, le siège est, pour les Ashantis, un objet de toute première importance, réalisés sur des critères très stricts, et décoré pour personnifier son propriétaire. Les sièges traditionnels africains anciens. les anciens tabourets peuvent avoir plus de 60 ans. Il en existe une très grande diversité. Nous récoltons principalement des pièces baoulé, Sénoufo et Lobi. Les bois sont bruts souvent ravinés par le temps et l'usure.
D'autres modèles de sièges traditionnels africains.
Les Lobi.
Les LOBI constituent une ethnie de plus de 500 000 âmes qui occupent un territoire situé au point de jonction des frontières du Burkina Faso, du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Cette population, longtemps assez mal connue des ethnologues car elle s'est énergiquement protégée des influences extérieures (la réputation de puissance -et de nuisance- de leurs féticheurs et leur usage des flèches empoisonnées les rendant redoutables auprès des " gêneurs "), a maintenu très longtemps (et maintient encore largement) ses traditions animistes et se caractérise par une grande productivité dans le domaine des objets, tant dans le domaine des usages domestiques que dans le domaine religieux, particulièrement dans celui du culte des ancêtres. La statuaire y est exceptionnellement riche et variée. La plupart des objets de culte sont soit en terre (crue) et ceux-ci n'ont bien entendu qu'une courte durée de vie, soit en bois, dont certains d'une extrême dureté, donc d'une grande " durabilité ", mais le fer et le bronze sont aussi travaillés.
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