le Gabon et le Cameroun sont très riches en ART et ARTISANAT AFRICAIN, on y trouve beaucoup de masques |
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Les masques du Cameroun et du Gabon. Cliquez sur les photos si vous souhaitez les agrandir. Les masques du Cameroun.
Les masques du Gabon.
Quelques explications sur les masques de cette page. Les masques Punu. Au Gabon, dans le bassin de la Ngounié, le mukuyi commémore les défunts. Monté sur d'immenses échasses, un danseur masqué, dont le corps se dissimule sous un vêtement en tissu -autrefois en raphia- exécute des figures acrobatiques tout en brandissant de chaque main un chasse-mouches. Les masques du mukuyi sont censés représenter des ancêtres, parfois féminins. Le visage énigmatique du masque est légérement triangulaire. Sous les yeux clos, étirés en amande, et comme gonflés par le sommeil, les pommettes haut placées s'arrondissent. Le nombre et la disposition des scarifications varient d'un style ou d'une ethnie à l'autre. Le motif le plus courant, en forme d'écailles, comprend neuf losanges. Ce signe distinctif, nommé mabinda, était gravé dans la chair des enfants, vers l'âge de dix à quatorze ans. Le masque en cœur kwélé. Ces masques Kwélé sont appelés ekuk. Ils sont plats, avec des yeux incisés, souvent de couleur blanche en forme de coeur, un nez triangulaire et des yeux en forme de grain de café. Ces masques accrochés dans les maisons étaient rarement portés durant les cérémonies d'initiation du culte des bwété. Leur fonction était d'animer un village afin d'activer les forces bénéfiques habitant le bwété. Le masque fang. Ce type de masque était utilisé par la société masculine Ngil qui n'existe plus de nos jours. Cette société secrète était chargée des initiations et elle luttait contre la sorcellerie. Le Ngil est un rite du feu purificateur symbolisé par le gorille. Les porteurs de ces masques faisaient leur apparition la nuit dans les villages, éclairés par des torches, et étaient toujours en grand nombre. La face est couverte de kaolin (la couleur blanche évoque le pouvoir des ancêtres). Ce type de masque blanc incarne donc l'esprit d'un défunt. Il avait aussi une fonction judiciaire et désignait les coupables des mauvaises actions au sein du village : cela donnait ensuite lieu à des meurtres rituels. Les autorités coloniales françaises interdirent ce type de masque vers 1910. Les fentes des yeux sont à peine marquées et sont peu ouvertes. La voix du porteur du masque ne devait pas être identifiée ; le fait qu'il n'y ait pas de percée pour la bouche contribue à déformer la voix de celui qui danse le masque. Le ngil était selon l'ethnologue Philippe Laburthe-Tolra, la forme locale de l'inquisition, avec ses menaces et ses atrocités pour arracher des aveux par des tortures cruelles, dans un cadre terrifiant, à tous les malheureux suspects de sorcellerie. Si le ngil, auquel ont été attribués tous les masques fang au visage blanc étiré, est mentionné par différents auteurs avant sa disparition vers 1910, aucun n'évoque très clairement les grands masques, qui n'ont en fait jamais été vus in situ par les occidentaux. Comparés aux figures de reliquaire du biéri, les grands masques blancs sont très peu nombreux. En dépit du manque d'informations ethnographiques, il est possible de commenter deux aspects singuliers des grands masques passés au kaolin. L'un tient à leur blancheur, l'autre au visage très étiré. Le blanc étant la couleur du deuil et de la mort chez les Fang et les populations de cette région, ce trait peut être rapproché de la fonction inquisitoriale du ngil, qui non seulement traquait et torturait ceux qu'il soupçonnait de sorcellerie, mais pouvait également les exécuter. De plus, lorsque le responsable du Ngil opérait, il s'enduisait le corps de kaolin. Le visage longiligne peut être opposé à celui des figures de reliquaire. Ces dernières ont souvent une tête ronde qui évoque celle d'un petit enfant. Le masque Téké. Ce type de masque est utilisé par les membres de la société secrète masculine le Kidumu lors des funérailles de notables du village ou lors des mariages et autres cérémonies importantes. Ils servent aussi à réguler la structure sociale et politique du groupe initiatique. Ils servent de plus en plus souvent aux fêtes de réjouissance. Ce masque est un masque planche : le porteur du masque tenait celui-ci entre ses dents à l'aide d'un ruban tressé. Les perforations servaient à attacher des plumes et des fibres qui venaient parfaire l'harmonie du costume. Les masque Téké sont toujours construits de la même façon : ils sont circulaires, divisés horizontalement par une bande et leur surface est décorée de motifs géométriques peints à l'aide de pigments blanc, rouge, noir ou ocre. Pour voir les techniques de sculpture cliquez ici. |
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