Le Burkina Faso est riche en MASQUES AFRICAINS, les ethnies Bobo et Mossi principalement possèdent beaucoup de masques. |
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Les masques du Burkina Faso. Les masques ont plusieurs fonctions : ce sont des objets de culte, d'art et d'accessoires nécessaires à la vie sociale. Les masques sont utilisés lors des cérémonies qui accompagnent des étapes de la vie et des traditions saisonnières. Au Burkina-Faso les masques sortent généralement au cours de la saison sèche.
Quelques explications sur les masques et les ethnies de cette page. Le masque papillon : Dando Région de Boni -ethnie BWA -Burkina Faso. Ce masque en forme de papillon, apparaît dans des cultes de fertilité et après les moissons. Il rappelle que ces insectes apparaissent en gros essaims juste après les premières pluies. Lorsqu'ils dansent, chaque mime l'animal totémique qu'il représente : les masques à tête d'antilope ( koba ) vont se cabrer, piaffer et trépigner sur place en donnant de grands coup de cornes, les masques papillons vont virevolter et se tapir un moment, comme s'ils s'étaient posés sur une fleur, puis repartir en tourbillonnant, à la manière de l'insecte. Le masque DO ou DOYO : masque Hibou. Région de HONDO -ethnie BWA -Burkina FASO. Ce masque représente le hibou, son visage rond dont le crochet signifie le sexe mâle, symbolise la fertilité. Il apparaît après les récoltes de mil mais aussi pour les funérailles de quelques anciens importants de la famille de ce masque. Le DOYO danse au son de balafons, flûtes et tambours accompagné des chants des femmes griotes. C'est un masque très gentil qui n'attaque pas les gens. Il danse de loin en faisant trembler tout son corps et s'accroupit en déposant tout son costume sur le sol. Ce masque protége le village contre les mauvais esprits, donne la santé au nouveau né et provoque le mariage entre les jeunes. Le masque Bobo. Sculpté d'une seule pièce de bois, ce masque antilope est empreint d'une grande finesse et d'une évidente rigueur esthétique. Remarquable par la taille de ses cornes, ce masque était admiré par les Kurumba pour sa beauté et la puissance de ses performances. Il dansait essentiellement lors des festivités agricoles qui avaient lieu au début et à la fin de l'hivernage. Comme pour leurs voisins Dogon, il pourrait également avoir été utilisé lors de cérémonies funéraires pour transporter les âmes défuntes hors du village. Lors de ces cérémonies rituelles, le masque, alors inerte et profane, devenait l'attribut d'un danseur costumé qui lui donnait vie et parole. Car ce n'est qu'au travers du mouvement, et du porteur plus particulièrement, que le masque fait preuve de son efficacité. Il trouve alors son sens premier, celui du sacré, dans la parole des anciens. Le masque Bedu, Koulango. Ce type de masque peut mesurer jusqu'à 2m50 de haut et peser jusqu'à 50 Kilos. Ils sont portés par des jeunes gens et sont souvent dansés en paire (un mâle et une femelle). Ils sont dansés à l'occasion des fêtes funéraires mais aussi des fêtes de la moisson : ils sont censés protéger les hommes contre le mauvais sort, les maladies et la stérilité. Les masques masculins comportent deux cornes qui s'inscrivent dans un cercle complet ou presque et sont ornés de décors triangulaires sur cette partie haute (c'est le cas du masque présenté ici). Le masque Bobo buffle. Ce masque représente un buffle. Il est sculpté de motifs géométriques, et de cercles concentriques autour des yeux. Le danseur portait également un lourd costume de fibres. La forme du masque et les motifs géométriques constituent les éléments d'un système de communication basé sur les symboles. Ceux-ci varient non seulement d'un groupe à l'autre, mais aussi au sein d'un même village. Pour le profane, ils représentent les esprits de la brousse (su) agissant comme intermédiaires entre les ancêtres et l'humanité. Aux yeux des initiés, le masque prend un sens plus profond : il est un rappel de l'ordre social, politique et religieux propre à sa communauté.
Le masque antilope Kurumba. Au nord du pays kurumba, les masques cimier de l'antilope hippotrague, appelée Adoné, soigneusement peints de riches motifs, au long cou majestueux, interviennent surtout lors des cérémonies de levée de deuil des chefs de terre. L'âme errante du défunt est captée par le masque qui en constitue le siège et l'autel. Cette antilope est l'animal totémique de la plupart des clans Kurumba. Les sculpteurs et les porteurs de ce masque se recrutent essentiellement au sein de ces clans. Ce privilège renforce le pouvoir religieux des clans détenteurs de masques qui sont considérés comme les descendants directs des ancêtres fondateurs de la société kurumba. Ces masques cimiers s'appelle Adoné, l'antilope femme du héros civilisateur Yirigué, principale divinité des Kurumba, ancienne population aujourd'hui acculturée aux Mossi. Des objets de ce type étaient utilisés lors de danses funéraires, regroupant plusieurs porteurs de masque, ou pour des cérémonies propitatoires agricoles.
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